De quelques jours à quelques semaines selon les cas, les périodes entre deux
missions font partie du calendrier professionnel des intérimaires : il s’agit
du laps de temps s’écoulant entre la fin d’une mission et le début de la
suivante, dont la durée dépend des besoins de main-d’œuvre des entreprises
mais aussi des souhaits des intérimaires. Vous vous demandez comment les
occuper au mieux pour en faire de véritables opportunités ? Nos conseils pour
en profiter à 100 %.
Conseil n° 1 : anticipez financièrement vos périodes d’intermission
La clé d'une intermission réussie, c'est la préparation financière.
Dans le cadre de l’intérim classique, vous n’êtes pas rémunéré·e pendant cette
période : planifiez donc précisément votre budget à venir (loyer, courses,
factures d’énergie, téléphone, etc.) et utilisez en conséquence votre prime
précédente de fin de mission.
Et sachez aussi qu’en intermission d’intérim « classique », vous pouvez
prétendre aux
indemnités chômage
en fonction des droits que vous avez acquis durant votre période de référence.
Si vous reprenez une mission d’intérim ou un autre type d’emploi alors qu’il
vous reste encore des jours d’indemnisation chômage dont vous n’avez pas
profité, vous pourrez en bénéficier plus tard si vous vous retrouvez de
nouveau sans travail (dans un délai maximum de 3 ans).
Vous n’êtes pas éligible aux allocations chômage et votre niveau de ressources
est modeste depuis au moins 3 mois ? Vous pouvez
peut-être prétendre au RSA (revenu de solidarité active).
Être intérimaire Adecco, c’est profiter de l’expérience et des opportunités
du plus grand réseau d’agences d’intérim en France, de milliers d’offres
d’emploi toute l’année, mais aussi du savoir-faire et de la disponibilité de
ses conseiller·es ! Vous bénéficiez en plus de très
nombreux
avantages exclusifs, dès votre 1ère heure de mission d’intérim et ensuite, ainsi que d’un
club fidélité.
On en parle ?
Le cas particulier de l’intermission en CDI intérimaire
Comme son nom l’indique le
CDI intérimaire
consiste à enchaîner des missions temporaires dans des entreprises
différentes, tout en étant salarié·e en CDI de son agence d’intérim. En cas de
période d’intermission, votre contrat de travail reste actif et
vous percevez une rémunération mensuelle minimale garantie :
une vraie sécurité financière donc, pour les intérimaires concerné·es !
En conséquence, ces dernier·es ne peuvent logiquement pas prétendre aux
indemnités chômage en période d’intermission.
Conseil n°2 : rester dynamique dans sa recherche de nouvelles missions
Même si la période d’intermission est l’occasion de se détendre,
ne rompez pas pour autant le contact avec votre agence d’intérim. Maintenez des liens avec elle,
rappelez-lui régulièrement vos
disponibilités, même si elles restent les mêmes. Et en cas de propositions de
nouvelles missions, répondez-y avec réactivité même pour celles qui ne vous
tentent pas complètement : elles sont aussi
l’occasion d’échanger avec vos conseiller·es et de faire le point sur vos
projets.
Une période d’intermission peut aussi être une
opportunité pour élargir vos horizons : explorer de nouveaux
secteurs d’activité, envisager de travailler dans une autre région... Des
possibilités d’exploration que peuvent offrir certaines missions d’intérim
courtes, que vous n’auriez pas pensé accepter auparavant.
Enfin, profiter de cette période plus calme que d’habitude pour
mettre à jour votre CV avec vos dernières expériences,
actualiser votre profil de réseaux sociaux professionnels,
classer vos dernières fiches de paie, organiser et actualiser
vos documents administratifs (carte Vitale, papiers d'identité, etc.), et
faire des démarches que les périodes actives laissent moins le temps de
réaliser.
Et quand on est en CDI intérimaire ?
C’est
votre agence d’intérim qui vous proposera elle-même une nouvelle
mission
(ou une formation), sans que vous ayez de recherches à faire de votre côté. En
contrepartie, vous devez vous tenir à sa disposition pendant
vos périodes d’intermission, et
être joignable pendant ses horaires d’ouverture.
Une règle qui ne s’applique évidemment pas pendant vos périodes de congés
payés, bien mérités, durant lesquels il ne pourra pas vous être proposé de
travailler.
Conseil n°3 : en profiter aussi pour prendre soin de soi !
Que votre période d’intermission soit subie ou choisie,
garder un bon équilibre de vie est essentiel. Levez-vous à
heure fixe, maintenez une routine matinale, sortez quotidiennement. L'exercice
physique, même une simple marche, aide à garder le moral et la forme.
Pour rester en action, fixez-vous un objectif quotidien : par
exemple "aujourd'hui, je contacte mon agence d’intérim / je fais une formation
en ligne / je fais des crêpes". Ces petites victoires maintiennent la
motivation.
Profitez aussi de ce temps libre pour voir votre famille, vos amis, faire des
activités que vous n'avez pas le temps de faire lorsque vous travaillez… mais
aussi pour vous accorder du repos.
Conseil n°4 : utiliser l’intermission pour progresser
Et si vous utilisiez ce temps disponible pour vous former ? Explorez
les formations gratuites en ligne : de nombreuses plateformes
proposent des cours sur les logiciels bureautiques, les langues ou les
compétences techniques. Vérifiez vos droits « CPF » (Compte personnel de
formation), vous pourriez être surpris·e du nombre de formations accessibles !
Vous pouvez aussi choisir de
renforcer vos compétences de base : quelques heures
consacrées au calcul mental, à l'orthographe ou à l'informatique peuvent faire
la différence lors de votre prochain entretien. Même apprendre quelques mots
d'anglais professionnel peut valoriser votre profil.
Enfin, n'oubliez pas votre réseau : gardez contact avec
d'ancien·nes collègues, participez à des événements professionnels gratuits
dans votre secteur… Le bouche-à-oreille reste un excellent moyen de décrocher
des missions.