Selon le Baromètre 2019 de la dynamique entrepreneuriale des territoires (1), les entrepreneurs de TPE-PME français regrettent de ne pouvoir s’appuyer davantage sur une dynamique d’entraide locale. Le soutien d’entrepreneurs « voisins » n’est évoqué que par 8 % des répondants, et les réseaux locaux d’appui économique par seulement 6 %. Il est temps d’y remédier, pour mieux profiter des leviers de la collaboration entre dirigeants !
Cultiver son réseau : une solution pour mieux affronter les
problématiques de l’entreprise
Travailler 60 heures par semaine, affronter seul des contraintes multiples,
ne pas toujours disposer de compétences (commerciales, RH, marketing…)
internes pour y faire face sereinement : le quotidien d’une majorité de
chefs d’entreprise tend à générer un sentiment de solitude qui vient s'ajouter à leurs difficultés.
D’où l’importance d’être bien entouré·e et de ne pas hésiter à échanger,
notamment avec des professionnels de l’accompagnement d’entreprise… mais aussi avec vos pairs ! Associations locales d’entrepreneurs, clubs régionaux et
thématiques, ou tout simplement réseau informel noué avec des partenaires, des
sous-traitants ou des dirigeants d’entreprises voisines… De nombreuses
opportunités sont accessibles et méritent d’être mobilisées, afin de
profiter des leviers qu’elles offrent :
- accélération de business, grâce au développement de
votre carnet d’adresses, et éventuellement de votre portefeuille clients ;
- partage de bonnes pratiques et de savoir-faire ;
- mutualisation des moyens : achats groupés, partage de
locaux ou de flotte automobile, prêt d’équipements… mais aussi coopération
en matière de ressources humaines !
>> En savoir plus : Les réflexes RH à adopter pour booster votre réseau d’entraide
Mutualiser sa main-d’œuvre avec d’autres employeurs locaux ?
C’est possible !
Plusieurs possibilités vous permettent d’aller jusqu’à partager vos talents
avec certains partenaires. Vous pouvez ainsi étudier :
- la mise à disposition de salariés : vous pouvez y
recourir si elle reste ponctuelle, et fait l’objet d’un avenant contractuel
accepté par le salarié « prêté ». Mais attention, cette démarche ne peut
pas être à but lucratif. Seules la rémunération et les charges effectives
du salarié peuvent être facturées par l’employeur prêteur à l’entreprise
utilisatrice ;
- la solution d’un groupement d’employeurs : plus formel
et engageant que l’option précédente, le groupement est lui-même employeur
et met à disposition de ses adhérents des salariés en fonction de leurs
besoins ;
- la mise en place d’initiatives hybrides : à l’image de
celle développée par Adecco depuis plusieurs années, les pôles de compétences partagées.
>> Pour aller plus loin : Prêt et mutualisation de main-d’œuvre : les conditions du recrutement collaboratif
Les pôles de compétences partagées, vous connaissez ? Ils vous
permettent de vous associer à d’autres entreprises de votre secteur
d’activité et de partager un vivier commun de talents sélectionnés,
formés, fidélisés et mis à votre disposition par Adecco. Besoin de main-d’œuvre en intérim, CDD, CDI, CDII
… nous nous occupons de tout !
(1) Étude annuelle de la Fondation MMA Entrepreneurs du futur 2019 (conduite auprès de 1 693 gérants ou chefs d’entreprises de moins de 250
salariés).